Pendant la grossesse, on entend souvent parler de nombreux symptômes physiques : nausées, fatigue, envies soudaines de certains aliments... Mais il y a un symptôme moins connu et pourtant bien réel : l'hypersalivation.
C'est un phénomène surprenant qui peut varier en intensité d'une femme à l'autre. Ca peut devenir un véritable défi : imaginez un peu, une salive épaisse qui se développe dans votre gorge sans prévenir.
Pour beaucoup d'entre nous, cela signifie être constamment accompagnée d'un gobelet, rempli de crachats gluants. On crache, on crache encore, et si on ne crache pas, on risque de vomir.
L'hypersalivation, c'est cracher toutes les quelques minutes pour évacuer cette salive encombrante.Pour certaines femmes, ce symptôme peut s'atténuer dès le deuxième trimestre de la grossesse, tandis que pour d'autres, il peut persister jusqu'à l'accouchement.
Consulter une sage-femme pour des solutions alternatives : Les sages-femmes peuvent être une ressource précieuse pour les femmes enceintes confrontées à l'hypersalivation. Elles peuvent prescrire des remèdes homéopathiques ou recommander des séances d'acupuncture, qui peuvent parfois aider à soulager les symptômes de manière naturelle.
Utiliser un mouchoir dans son gobelet : Pour éviter les situations gênantes liées à la nécessité de cracher fréquemment, placer un mouchoir dans son gobelet peut être une astuce pratique. Cela permet de contenir les crachats de manière discrète et évite de renverser la salive.
Accepter que ça nous touche : Parfois, il est difficile d'accepter les changements que notre corps traverse pendant la grossesse. Cependant, reconnaître que l'hypersalivation fait partie de ce processus peut aider à mieux le vivre. Se rappeler que c'est une réaction normale et temporaire peut aider à relativiser.
Croire que rien n'arrive par hasard : Même si l'hypersalivation peut sembler frustrante, croire en l'idée que chaque aspect de la grossesse a un but peut être réconfortant. En gardant cela à l'esprit, cela peut aider à accepter et à faire face aux défis que cela présente.
Patience et persévérance : Comme pour de nombreux symptômes de grossesse, l'hypersalivation peut prendre du temps à disparaître. Être patiente et persévérante est essentiel. Rappelez-vous que cela finira par passer et que vous n'êtes pas seule dans cette situation.
Hey les futures mamans !
Je voulais partager avec vous mon expérience de l'hypersalivation pendant ma grossesse.
Ça a commencé à peu près au deuxième mois de ma grossesse. Au début, je pensais juste avoir la bouche un peu pâteuse, mais je me suis vite rendu compte que c'était bien plus que ça. Après chaque brossage de dents, je me retrouvais à cracher et recracher ! C'est comme si tu étais devenue une championne du crachoir du jour au lendemain, et ce n'est pas vraiment le genre de titre que j'avais prévu de revendiquer pendant ta grossesse.
Ca a rapidement évolué. Dès que je mangeais, c'était comme si ma gorge devenait une fontaine à salive (épaisse), et je me retrouvais à cracher tout le temps. Les aliments sucrés étaient les pires ! Ça déclenchait une véritable inondation dans ma bouche.
Et ce n'était pas tout. Parler ou même juste sentir des odeurs qui me dégoûtaient suffisaient à accentuer ce phénomène. J'ai tout essayé pour y remédier, des chewing-gums aux bonbons, mais rien n'y faisait vraiment. La seule chose qui m'apportait un peu de soulagement, c'était de boire de l'eau gazeuse après les repas. Ça semblait rincer ma bouche et calmer un peu le symptôme.
Les gobelets étaient devenus mes meilleurs amis. J'en avais un dans chaque sac à main, un dans la voiture, un dans la cuisine, même un près de mon lit. C'était comme une extension de moi-même à ce stade !
L' hypersalivation a duré tout au long de ma grossesse. Heureusement, au deuxième trimestre, j'ai remarqué que ça devenait un peu moins intense. Ça me donnait moins envie de vomir, ce qui était déjà ça de gagné !
Ce qui m'a vraiment aidée, c'est d'apprendre à comprendre comment et quand cette hypersalivation se manifestait. En reconnaissant les déclencheurs, j'ai réussi à mieux gérer ce symptôme et à trouver des moyens pour le rendre un peu moins pénible.